Les 6 profils de coureurs hivernaux. - La Folle qui court
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Les 6 profils de coureurs hivernaux.

« Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver.

Mon jardin ce n’est pas un jardin, c’est la plaine.

Mon chemin ce n’est pas un chemin, c’est la neige.

Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver »

On s’entend qu’il n’y pas mieux que ces 4 vers de Gilles Vigneault pour décrire nos hivers québécois. Simple et si vrai ! La saison froide est par contre loin d’arrêter les coureurs. Je me suis permis de les diviser en quelques profils bien précis. Vous saurez rapidement les reconnaître au cours des prochains mois !

Le vrai

Y’a pas plus fidèle à sa discipline que lui ! Été comme hiver, il sort. Peu importe la température. Il est équipé pour courir dans la neige, sur la glace, dans la noirceur ou quand il fait très froid. C’est le coureur passionné que vous voyez passer devant chez vous tous les jours de l’hiver, ou presque, sans exception !

Réplique célèbre : « Mes bobettes sont en laine de mérino ».

La marmotte

Il hiberne ! Pas question de sortir courir à l’extérieur en bas de zéro. Fait bien trop froid. Au contraire, c’est l’occasion pour ce type de coureur de simplement accrocher ses espadrilles durant la saison froide et y revenir au printemps.

Réplique célèbre : « Une pause bien méritée ».

Le cheap

On reconnait ce coureur par son drôle d’équipement de course hivernale. En fait, il n’en a pas. Mais il court. Comment est-il habillé ? Un peu n’importe comment. Le genre de coureur qui s’équipe de la façon la plus minimaliste possible. Il a des espadrilles, des shorts et un t-shirt. Pas question d’investir davantage.

Réplique célèbre : « S’il fait froid, on mettra une paire de bas de plus, des culottes cirées et un coton ouaté ».

L’adrenaline junky

Son fil d’actualité Facebook te donne l’impression qu’il est un grand aventurier de l’Antartique ou un alpiniste sur le point d’atteindre le sommet de l’Everest. Il est méconnaissable sur la plupart de ses photos tellement il a les cils et la barbe givrés et son cache-cou monté par-dessus les yeux… et j’exagère à peine ! C’est le type de coureur qui va vanter ses sorties de course à pied hivernales les plus extrêmes. Froid sibérien, tempête de neige, verglas meurtirer… il n’y a rien à son épreuve ! Et il s’assure que vous le sachiez en publiant tous ses « exploits » sur ses médias sociaux.

Réplique célèbre : #adrenaline.

La princesse

Dans son cas, chaque sortie hivernale est conditionnelle à de nooooooooooombreux facteurs. Il ne doit pas faire trop froid. Il ne doit pas y avoir de vent. Pas trop glace. Quelle sera la distance ? Et… devinez quoi ? La plupart des sorties se feront finalement sans lui.

Réplique célèbre : « Oui, ça me tente d’aller courir, mais… »

Le casanier

Le casanier ressemble à la marmotte, mais contrairement à celui qui ne fait rien durant l’hiver, le casanier, lui, continue de courir… au gym ! Pas question d’aller se geler l’cul dehors en legging durant l’hiver. L’hiver c’est fait pour les feux de foyer et les bas de laine. Le tapis de course devient alors son meilleur ami, le temps de quelques mois. Vive le confort de la salle d’entraînement !

Réplique célèbre : « J’m’en vais au gym ».

Joannie Fortin
[email protected]

La folle c’est moi. Une vraie de vraie ! Intense, créative, émotive, avec une belle naïveté… mais tellement attachante ! Ma plus grande qualité ? La folie ! Pourquoi je cours ? Pour être moins Folle ! Je cours pour me trouver belle. Je cours pour prendre du temps pour moi. Je cours dans l’idée de canaliser mon trop plein de tout.