La victoire vous appartient. - La Folle qui court
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La victoire vous appartient.

On est à quelques jours du Triathlon de Québec… c’est excitant ! Je me rappelle comment je me sentais l’an dernier à pareille date et je vous confirme que je vais me souvenir toute ma vie de ce sentiment d’inconnu et d’excitation qui m’envahissait déjà.

Je me voyais déjà franchir la ligne d’arrivée en championne, les bras dans les airs et le sourire fendu jusqu’aux oreilles… J’avais travaillé fort pour y arriver et je m’étais juré de profiter de chacune des minutes de cette première expérience de triathlon. C’était magique. Je voulais simplement terminer ma course avec le sourire et ce fut mission accomplie ! Un an plus tard, quand je regarde mes photos, elles me rendent encore émue. Ça me suivra longtemps !

Cette année, ma participation en tant qu’ambassadrice du Triathlon de Québec sera différente : ce samedi, à la Base Plein Air de Sainte-Foy, je chausserai mes confortables pantoufles d’animatrice pour vous donner le boost au départ et vous accueillir en champion au fil d’arrivée !

Ça fait quelques années que j’anime des événements sportifs et je vous avoue que j’ai toujours de la difficulté à retenir mes sanglots quand je vois les coureurs qui, comme moi, complètent leur course avec une si grande fierté. C’est tellement beau à voir que c’est difficile de ne pas être émue. Malheureusement, je vois aussi trop souvent des coureurs franchir la ligne d’arrivée avec une déception qui est très(trop) palpable dans leur visage. C’est écrit dans leur face qu’ils sont insatisfaits de leur performance.

Pourquoi est-ce que je suis témoin, par exemple, de Caroline, 33 ans, qui complète son triathlon sprint avec des larmes de joie et de Annie, 34 ans, qui fini la même course, une demie-heure plus tôt en étant frustrée et déçue ? Elle a été plus rapide, pourtant. Pour la même distance. Le même événement. La même catégorie d’âge.

Gageons que Caroline, qui aura terminé son triathlon avec le sourire surfera sur son p’tit nuage pendant des jours, voire des semaines. Ça lui donnera des ailes. Annie, elle, pourtant plus rapide, traînera sa déception comme un boulet et cette « défaite » la suivra jusqu’à la prochaine course.

Qu’est-ce qui différencie tant que ça ces deux femmes pour que leurs perceptions de la course soient si opposées ? ELLES. Ce sont ELLES qui font la différence. Elles se sont imposées des balises plus ou moins strictes qui ont eu des effets complètements disparates sur l’appréciation de leur course. Elles sont les seules responsables du résultat… au-delà du temps !

En tant que coureur, vous avez le choix de vivre votre course comme vous l’entendez. Que vous arriviez premier ou dernier, que vous soyez heureux ou pas, la distance reste la même. Tout le monde va franchir la ligne d’arrivée. Rendu-là, c’est à vous d’en faire ce que vous voulez.

Une défaite pour l’un peut être une victoire pour l’autre.

Personnellement, je me souviens longtemps des Caroline. Les athlètes qui vivent leur course avec émotion et qui m’en parlent avec fierté. Je les trouve admirables. Je les trouve inspirants. Les autres, comme Annie, je les oublie rapidement.

J’espère donc me souvenir de vous longtemps après avoir nommé votre nom à la fin de votre course. Vivez-la à fond. Savourez-la. La victoire vous appartient, ne l’oubliez pas !

Joannie Fortin
[email protected]

La folle c’est moi. Une vraie de vraie ! Intense, créative, émotive, avec une belle naïveté… mais tellement attachante ! Ma plus grande qualité ? La folie ! Pourquoi je cours ? Pour être moins Folle ! Je cours pour me trouver belle. Je cours pour prendre du temps pour moi. Je cours dans l’idée de canaliser mon trop plein de tout.