Direction le bonheur ! - La Folle qui court
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Direction le bonheur !

Malgré un agenda qui déborde, le sport fait partie intégrante de mon quotidien. Avant la lecture de La course c’est la vie, j’ignorais pourquoi, depuis à peu près dix ans, la course occupait cette place si spéciale.  C’est beaucoup plus qu’un simple loisir ! C’est un besoin de me dépasser, de faire sortir le méchant et de ne garder que le bon. C’est un moment d’évasion où je suis centrée sur moi-même et sur le parcours emprunté. Même si les jambes payent, la tête et les yeux, eux, en profitent plus que jamais.

Pour me permettre d’apprécier au maximum mon entraînement, chaque route sillonnée est minutieusement sélectionnée. Avant chaque sortie, c’est avec excitation que ces petites questions résonnent dans ma tête : Pourquoi? Avec qui? Quand? Combien? Où? C’est probablement une déformation professionnelle, mais à chaque fois, cet interrogatoire  me guide vers un choix de parcours parfait pour l’entraînement du jour.

Pourquoi? La première des questions est de loin la plus importante : aujourd’hui, pourquoi je cours? Au-delà du plan d’entraînement prévu, des objectifs de temps ou des compétitions, qu’est-ce que cet entraînement devrait m’apporter personnellement aujourd’hui. 

Par exemple, si je suis dans une période plus stressante, j’ajouterai des kilomètres à ma sortie pour me permettre de bien faire le vide et de revenir en force.  Si au contraire, je me sens en parfait contrôle sur ma journée, je choisirai un trajet plus technique en sachant que je suis d’attaque pour tout affronter. L’entraînement prévu reste le même, mais la façon de l’exécuter est bien différente quand on se plonge dans un état d’esprit qui favorisera le dépassement de soi. Mais le plus important est que les bienfaits de cette sortie ne seront pas juste mesurables sur le plan physique.

Avec qui? Je me demande ensuite de qui je serai accompagnée. Par le passé, je courais exclusivement seule, cette question était donc rapidement traitée. Cependant, depuis quelques années j’ai appris à aimer le fait de courir avec d’autres passionnés. 

Mes parcours de prédilection étant les longues lignes droites qui n’en finissent plus, mon conjoint s’est avéré être de loin le binôme le plus challengeant, puisqu’il ne jure que par la découverte de tous les racoins du quartier. Son plaisir étant d’arpenter le plus de rues possibles pendant sa sortie, je sais que quand je cours avec lui, nous partons pour une vrai séance d’exploration pendant laquelle chaque panneau d’arrêt sera suivi d’un virage à 90 degrés.   

Quand je sors avec la poussette ayant à son bord mon petit poids lourd de 4 ans, il est clair qu’un parcours à l’abri du vent, sans trop de dénivelé semble tout indiqué. Je reste également dans un rayon assez rapproché de la maison ou de mon point de départ pour qu’un retour rapide soit possible dans le cas où les collations ne suffiraient plus à calmer l’impatience de mon passager.  

Quand? Le moment de la journée pendant lequel ma sortie aura lieu est aussi déterminant. Je ne suis pas de celle qui apprécie particulièrement les sorties très matinales. Mon corps est endormi et peine à émerger. Ainsi, lorsque je n’ai d’autre choix que de sortir le matin, je choisis un parcours qui me procurera de l’émerveillement. Je tente de faire coïncider la direction de mon départ avec en visu le lever du soleil. Dès que les premiers rayons réchauffent mes joues, le bonheur est au rendez-vous.

Bien que mon moment favori pour courir soit en fin de matinée alors que la chaleur est habituellement parfaite, je dois dire que courir le soir tard est également très ressourçant.  En plein hiver, après une grosse journée de travail, partir en solitaire avec sa lampe frontale et quelques lampadaires dispersés aux abords d’un trottoir à peu près dégagé, comme c’est apaisant. 

Combien? Viens ensuite la question de savoir combien de kilomètres ou quel type d’entraînement est prévu? Pour des intervalles, une piste d’athlétisme s’avère un lieu privilégié. Quelle joie d’y croiser des gens qui sont aussi là pour quelques tours de souffrance. Il est même possible d’y aller accompagnée d’amis coureurs,  peu importe la vitesse on se retrouvera entre chaque intervalle pour un petit brin de jasette. 

Une longue sortie en endurance? Je me sers de Google map au préalable pour calculer les distances à franchir et je m’assure de varier les trajets de semaine en semaine pour éviter la redondance. Pour ces entraînements, je recherche des parcours sans trafic, avec peu d’intersections, idéalement au travers de paysages magnifiques : cours d’eau, montagnes et quartiers historiques. Nous sommes chanceux à Québec, ce n’est pas le choix qui manque.

Envie de gravir un échelon supplémentaire mais y arriver seul(e) peut te sembler difficile? Les Programmes MOA sont là pour t’aider à relever le défi que tu te seras lancé(e)!

Où? 

Finalement, la beauté de la course à pied, c’est que ça nécessite peu d’équipement. On peut s’y adonner à peu près n’importe où. Avec mon travail, j’ai la chance de me déplacer un peu partout au Québec de façon presque hebdomadaire. Mes souliers de course ne sont jamais bien loin de ma toge, prêts à me faire découvrir la beauté de notre magnifique province. Avant mes déplacements, je m’informe via différentes plateformes de course sur les trajets incontournables. J’adore le dépaysement que cela procure, me forçant à composer avec l’inconnu et à développer ma capacité d’adaptation.

Au final, peu importe le chemin emprunté, ce qui compte c’est d’abord d’avoir du plaisir à courir !  

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Marie-Michèle Fouint
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Maman d’un petit boute-en-train de presque 4 ans et avocate à temps plein, je suis une triathlète nouvellement assumée et une passionnée de la course à pied depuis plus d’une dizaine d’années. Bien que je carbure aux nouveaux défis, je suis davantage motivée par le chemin parcouru pour les relever que par l’exploit en soi. On me décrit comme une femme qui n’arrête jamais et c’est parfait comme ça!