Va donc… courir! - La Folle qui court
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Va donc… courir!

J’ai débuté la course à pied comme plusieurs : « pour me mettre en forme ».  Je courais à peine 2 km et je me trouvais…moyenne. J’ai alors joint un club de course dont la philosophie est de faire bouger tout le monde… peu importe ta condition et tes ambitions.  Oh là là ! L’effet de l’entourage…  De voir ces coureurs aux parcours tellement différents, aux profils si distincts, rien de mieux pour se motiver et se donner l’élan pour sortir s’entrainer.  

La course a accompagné et accompagne encore tous les moments de ma vie. Je me souviens que mon super coach prévoyait les itinéraires de nos sorties en fonction de mon « état ». Enceinte, on courait en ville pour mon inévitable arrêt au petit coin. Avec la poussette, on s’assurait que « ça passait » et on se relayait. Et les p’tits bouts où la forme n’y était pas, il y avait toujours quelqu’un pour venir boucler et chercher les trotteux de fin de peloton. Cet accompagnement m’a fait aimer profondément la course et les sorties extérieures beau temps, mauvais temps! Ça m’a aussi appris qu’il n’y a jamais de moment parfait pour sortir, mais c’est plutôt la façon dont tu gères mentalement ta sortie qui en fait un moment réussi.

Avec le temps, je me suis fait prendre à mon propre jeu… La course s’est incrustée dans ma vie. La course est devenue comme un morceau de moi-même dont j’ai besoin pour vivre… et survivre parfois!  La course c’est une échappatoire, une récompense. C’est une façon de gérer mes émotions, c’est une séance de brainstorm intense. Bref, c’est tout sauf le classique « faire le vide ». Pour moi, c’est la parenthèse nécessaire au milieu de ma vie occupée. Cette parenthèse me sert à penser… Penser pour canaliser ma charge mentale de mère, femme, amie, sœur, fille et professionnelle. Exactement dans la même optique que ce que Joannie (La Folle Qui Court) raconte dans son livre La Course c’est la Vie.

Courir au lieu de pleurer, courir au lieu de crier mais aussi courir en souriant et en chantant.

C’est tellement devenu une partie de moi, que mon entourage me dit parfois… « Va donc courir ! » Et j’y vais, pour toutes ces raisons mais aussi pour avoir du temps avec moi, pour faire le point. Je cours pour choisir ma santé.

Il y a des périodes de l’année où je cours aussi par défi, notamment lorsque je décide de participer à un événement de course à pied. C’est aussi ça courir pour moi : me dépasser. Me doter d’une discipline d’entrainement pour me prouver à moi-même que je suis capable, que je peux réussir. Le cheminement pour se rendre à l’évènement est tout aussi important pour moi que LA course en soit.  Et parfois, ladite course ne va pas bien, ne rencontre pas nos attentes. Au moins, je me console en songeant à mes entraînements : la rigueur que je leur ai mise, l’organisation dont j’ai fait preuve. Je réalise que les entrainements eux, sont tout le temps réussis. Et ça, pour moi, c’est un très grand accomplissement. 

Et si la déception perdure (parce que je finis tout de même par me fixer des objectifs) et que mon moral en prend un coup, il y a généralement quelqu’un pour me dire …. « Va donc courir! »  😉

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Rachel Leblanc
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Coureuse depuis plus d’une dizaine d’année, ma relation avec la course varie d’une saison à l’autre dépendamment des aléas de la vie. La course m’accompagne à travers mon parcours et mes différents rôles de maman, femme, professionnelle, fille, sœur, amie. Passionnée d’humains, j’aime m’entourer… même pour courir ;-)